Créé en 1820 sur les bases de la propriété Trianon, le Jardin Botanique de Basse-Terre est le plus ancien de la Guadeloupe. Il était destiné à la naturalisation des plantes exotiques, à rassembler et à propager les plantes indigènes. Préservé et enrichi, ce jardin abrite une grande variété d’espèces d’arbres et de plantes d’origines diverses et se veut un espace de détente mais aussi de découverte au travers d’un parcours pédagogique. Il permet également de sensibiliser le public et en particulier la jeunesse, à la protection de l’environnement et plus particulièrement de la biodiversité dans notre archipel à travers son exposition permanente « Biodiversités Insulaires ». Cette exposition permet de faire le tour des principaux enjeux de la préservation du vivant au sein du territoire guadeloupéen. Immersion photographique et graphique dans l’univers végétal, planches d’herbier, insectes naturalisés, entretiens audiovisuels et dispositifs ludiques.
Ces dernières années, la collectivité départementale a engagé des travaux importants de rénovation en vue d’accroitre son potentiel : réfection des allées, réaménagement d’une entrée nord pour faciliter le stationnement des véhicules, mise en place d’une signalétique, construction de toilettes et d’un carbet, replantation des espèces.
Infos pratiques
Adresse: 57 Chem. de Circonvallation, Basse-Terre 97100, Guadeloupe
Contact:
sandra.laban@cg971.fr
05 90 923 647
Horaires d’ouverture :
Espace biodiversité :
- Lundi-mardi-jeudi 8h30 – 12h30 / 14h -16h30
- Mercredi – vendredi 8h30 – 12h30
Ouverture possible sur réservation pour les groupes.
Entrée libre
Jardin :
- Du lundi au vendredi 7h – 17h
- (Fermé les jours fériés)
Entrée libre
L’usine de Beauport met en lumière un pan important de l’histoire de l’économie sucrière de la Guadeloupe. A travers ses 250 ans d’histoire, Beauport a été le lieu de bien d’innovations et d’évolutions scientifiques, économiques et sociales.
Les années 1970 sonnent le glas pour l’industrie sucrière de Guadeloupe. L’usine de Beauport sonne le glas de son activité en 1989. Le Conseil général devient propriétaire des lieux en 1991. Le Département souhaite faire de Beauport un site emblématique dédié à l’usine et à l’histoire de la canne à sucre. Après plusieurs années de travaux de réhabilitation, le Pays de la Canne ouvre ses portes au public en 2004. Ce centre touristique, culturel et éducatif dédié à la canne à sucre devient ainsi un haut lieu d’animation touristique participant au développement économique du territoire.
Lieu plein de charme doté d’une nature verdoyante et riche, Beauport offre également aux plus jeunes une compréhension de la nature, des saisons par le biais de leurs sens et de leur créativité.
Afin de renforcer l’offre de visite et de découverte du site, la collectivité départementale a fait l’acquisition d’une nouvelle machine qui propose un voyage pédagogique au cœur de l’histoire du Pays de la canne.
Enfin, la nouvelle exposition permanente dont le scénario général intègre d’autres espaces du site (ancienne usine, dédale de la canne, maison de l’usinier, etc) consacre désormais Beauport, comme un centre d’interprétation, de ressources et d’animations du nord grande terre.
Le musée départemental d’archéologie amérindienne – Edgar Clerc, présente l’histoire amérindienne de l’île et aux différentes cultures précolombiennes qui s’y sont succédées depuis des millénaires (Huécoïdes, Saladoïdes, Troumassoïdes, Suazoïdes), à travers la présentation des vestiges archéologiques très importants sur tout le territoire guadeloupéen.
Le musée expose ainsi les témoins de ce passé ancien de l’archipel: magnifiques poteries décorées, colliers et parures finement taillés, trois-pointes énigmatiques et extraordinaire collections de haches polies. Le visiteur se plonge dans la vie quotidienne des Amérindiens (pratiques funéraires, habitat, agriculture, navigation) ou s’initie à leur univers symbolique peuplé de grenouilles, tortues, chiens, oiseaux ou chauve-souris mythiques.
Le musée a été inauguré en 1984, dans un très beau bâtiment signé de l’architecte guadeloupéen Jack Berthelot. On doit sa création à l’initiative d’Edgar Clerc, pionnier de l’archéologie dans l’île, et dont le musée porte le nom. Il est un des rares musées des Antilles dédié à l’archéologie précolombienne et appartient dès son origine au réseau des Musées de France.
Par ailleurs, le musée est implanté au milieu d’un beau parc aménagé où le promeneur découvre différentes plantes amérindiennes aux multiples usages, alimentaire, médicinal, artisanal ou rituel.
Par sa politique d’expositions temporaires et de conférences grand public, le musée Edgar Clerc permet à la population et aux visiteurs touristes de découvrir la riche actualité archéologique de la Guadeloupe. Par ce biais, le musée aborde également l’archéologie de la période coloniale, notamment sur les découvertes récentes en lien avec l’esclavage, les lieux de production ou les évolutions urbaines.
Lors des différentes manifestations annuelles (Nuit des musées, Rendez-vous aux Jardins, Journées de l’archéologie, Journées européennes du patrimoine, Fête de la Science), le musée propose une découverte en famille du patrimoine archéologique et précolombien de la Guadeloupe grâce à des ateliers artistiques en lien avec le monde amérindien.
A travers son service des publics et son service éducatif, le musée offre aux scolaires un travail pédagogique visant l’appropriation de l’histoire amérindienne de l’île par les jeunes, à travers les ateliers et les visites guidées.
Aujourd’hui, le Département de la Guadeloupe a engagé un projet de rénovation ambitieux du musée, qui doit aboutir à une muséographie renouvelée. La collectivité départementale veut faire du musée un espace de connaissance et d’échanges avec un discours pédagogique et des activités culturelles adaptées aux différents types de visiteurs. Gardien d’un héritage culturel, elle souhaite amener le visiteur à une véritable réflexion sur l’histoire amérindienne et la richesse patrimoniale de la Guadeloupe. C’est dans cet esprit novateur que le nouveau projet scientifique et culturel du musée Edgar Clerc a été pensé et validé par le Conseil départemental de la Guadeloupe. La rénovation du musée est actuellement dans les phases des études de programmation.
Adresse:
Musée départemental d’archéologie amérindienne Edgar Clerc
Route de la Rosette
97 160 LE MOULE
Numéro de téléphone:
05 90 23 57 57
Adresse mail:
musee.edgar.clerc@cg971.fr
Pour en savoir plus, téléchargez le dépliant ci-après: présentation du musée Edgar Clerc
L’Écomusée de Marie-Galante est constitué de l’habitation Murat, de l’habitation Roussel-Trianon, du site de la Mare au punch – Pirogue et des ruines de l’ancienne usine Doro.
C’est le premier écomusée créé en Guadeloupe et aux Petites Antilles. Il fonde ses bases scientifiques sur l’enquête ethnologique intitulée « Inventaire des Arts et Traditions Populaires de Marie-Galante » réalisée auprès de la population de l’île de 1975 à 1981. En complément de ces recherches, des historiens, érudits locaux, enseignants, étudiants et bénévoles, regroupés autour de l’association Cé nou mem, ont constitué une importante collection d’outils à main, de matériels, d’objets du quotidien, de documents d’archives privées et de témoignages enregistrés auprès des gens de métiers et détenteurs des savoir-faire populaires de l’île. Un des points forts de cette opération a été la création en 1978 du jardin des plantes médicinales de l’habitation Murat installé dans l’ancien enclos à animaux. Ces documents font désormais partie des collections de l’Écomusée et servent de base à l’organisation d’expositions et à la diffusion du patrimoine culturel matériel et immatériel particulièrement riche de Marie-Galante.
Habitation Murat, siège de l’Écomusée
Tombé en ruines, le site de Murat est restauré à partir de 1967 par un organisme foncier, la SODEG, sous l’égide de Mme Régine du Mesnil pour en faire un hôtel. Devenu propriétaire dans les années 1970, le Conseil Départemental de la Guadeloupe, entreprend des travaux afin d’y aménager un écomusée. Cet espace muséal, ouvert en 1979, est le premier écomusée de la Guadeloupe et des Petites Antilles. Il permet la présentation permanente en un même lieu de l’histoire des habitants de l’île en relation avec les collections et les bâtiments. Son moulin à vent est classé Monument Historique. La maison de maître, de style néo-classique et point central de l’habitation Murat, accueille depuis 2012 l’exposition permanente « Trésors populaires du quotidien ». Un parc boisé de sept hectares entoure les bâtiments. Cet espace vert est très apprécié pour organiser de nombreuses manifestations et en particulier le célèbre festival « Terre de blues ». Des animations et ateliers ont lieu tout au long de l’année pour valoriser les collections de l’Écomusée et le patrimoine de Marie-Galante.
Horaires d’ouverture :
du lundi au vendredi : 9h-17h (exposition permanente de 9h à 12h30 et de 14h à 16h30) , samedi et dimanche : 9h-12h30
Coordonnées :
Ecomusée de Marie-Galante
Habitation Murat section Murat
97112 Grand-Bourg de Marie-Galante
Numéro de téléphone :
0590 97 48 68
Fax :
05901 97 94 41
Mail :
ecomusee.marie-galante@cg971.fr
Habitation Roussel-Trianon
Au milieu d’un parc de quatre hectares, se trouvent les vestiges de la sucrerie et sa majestueuse cheminée classée Monument Historique, son moulin à vent ou encore ses écuries en pierre de taille et brique. Le site de Roussel Trianon est le lauréat du Loto du patrimoine 2021. Son moulin fera l’objet d’une réhabilitation complète dans le cadre d’un vaste projet de valorisation par le biais de chantiers d’insertion.
Site de la mare au punch
C’est un lieu de mémoire de la seconde abolition de l’esclave. Il évoque les évènements connus sous le nom d’ « affaire de Marie-Galante » qui se sont déroulés en juin 1849 lors des premières élections législatives auxquelles participaient les nouveaux libres. Face à ce site se trouvent les vestiges de la sucrerie de Pirogue.
Vestiges de l’usine Doro
Au cœur d’une zone agricole et boisée de l’île se trouvent les vestiges de cette usine rhumière et sucrière cachés sous la végétation.
Le Musée Départemental d‘Art et d’Histoire fut fondé en 1887 sur la proposition du célèbre humaniste qui souhaitait offrir aux Guadeloupéens une partie de sa collection personnelle d’œuvres d’art. Dans cette optique, dès 1883, il fit don d’une partie de sa collection au Conseil général de la Guadeloupe avec le souhait qu’un musée soit fondé sur l’île. Victor Schœlcher, qui avait été élu plusieurs fois député de la Guadeloupe et de la Martinique, avait en effet gardé toute sa vie un profond attachement et un intérêt sincère pour les Antilles.
Les œuvres arrivèrent dès 1885 et prirent place deux ans plus tard dans un bâtiment de style néoclassique construit spécifiquement à cet effet. Ainsi naquît le musée Schœlcher en hommage à celui qui fut à la fois un amateur d’art et un collectionneur, un voyageur et un humaniste, un abolitionniste et un fervent républicain.
Dès l’origine, la collection de Victor Schœlcher est constituée d’œuvres d’art et d’objets ayant trait aux différentes périodes de l’Histoire de l’art occidental, de l’Antiquité au 19ème siècle. Afin de compléter son don initial, Victor Schœlcher sollicita des dépôts d’œuvres d’art auprès du ministère des Beaux-Arts. Ainsi, la manufacture de porcelaine de Sèvres et le musée du Louvre contribuèrent à enrichir la collection originelle du musée. De la première institution parvinrent de remarquables porcelaines et de la seconde une importante collection d’estampes ainsi qu’un grand nombre de moulages en plâtre de sculptures emblématiques de l’Antiquité et de la Renaissance dont Schœlcher avait expressément demandé la reproduction. Par ailleurs, à l’instar de quelques grands intellectuels de son époque, Victor Schoelcher avait aussi constitué une importante collection hétéroclite d’objets relevant des arts et traditions populaires des différents pays et régions qu’il avait parcourus (Mexique, Caraïbe [Martinique, Guadeloupe, Cuba, Jamaïque, Haïti, Porto-Rico], Egypte, Sénégal, etc.)
Cette première collection fut complétée au fil du temps et plus particulièrement à partir des années 1980-1990, par l’acquisition d’œuvres d’art, d’objets et de documents essentiellement liés à l’histoire de l’esclavage et de ses abolitions. Le fonds du musée continue de s’enrichir régulièrement (dépôts récents du musée du quai Branly – Jacques Chirac) selon des axes d’acquisition qui suivent et respectent l’histoire du musée et la nature de ses collections.
Jours et heures d’ouverture:
Du mardi au vendredi , de 9h30à 17h
Fermé les samedi lundi, dimanche et jours fériés
A l’exception pour l’année 2024 des samedis:
- 29 juin
- 20 juillet
- 24 août
- 21 septembre (Journées Européennes du Patrimoine)
- 19 octobre (Journées Nationales de l’Architecture)
- 23 novembre
- 21 décembre
Adresse:
24 rue Peynier
97100 Pointe-à-Pitre
Numéro de téléphone:
0590 820 804 / 0690 624 162