Exposition « Re couture » de Guy GABON

Le Département et son Musée départemental d’Art et d’Histoire — Musarth — accueillent l’exposition (Re)couture de l’artiviste et éco designer Guy GABON, jusqu’au samedi 24 février. Composée de quatre installations, cette collection nous invite à réfléchir à une société nouvelle.

Résultat final du travail artistique de l’artiviste et éco designer Guy GABON, commencé lors de sa résidence d’expérimentation et de création au Clark Atlanta University Art
Museum (État-Unis), en 2020, l’exposition temporaire (Re)couture est visible au Musée départemental d’Art et d’Histoire — Musarth —, propriété du Département, jusqu’au 24 février 2024.
Cette collection est composée de deux installations issues de la première étape de travail initiée aux État-Unis et intitulée The Bridge of Beyond, ainsi que deux installations inédites.
La notion de (Re)couture de la déchirure du monde et l’urgence de (Re)tisser les liens d’une humanité nouvelle s’affirment comme fils conducteurs de cette exposition.
À travers son travail et ses œuvres, Guy GABON nous invite à réfléchir à une société nouvelle.

Déambulation entre le Musarth et la médiathèque

L’artiviste et éco-designer nous entraîne dans une déambulation tant architecturale que sensible, du Musarth à la médiathèque de Pointe-Pitre. L’exposition (Re)couture a investi les deux salles d’expositions temporaires du Musarth mais aussi le « lakou » — espace emblématique de notre patrimoine— et l’une des salles de la médiathèque Achille René-Boisneuf, ancienne mairie de la ville de Pointe-à-Pitre.
Les installations de Guy GABON interpellent tous nos sens. Chaque œuvre s’investit, se traverse, s’habite et permet au visiteur de laisser libre cours à son imagination. Les œuvres sont spectaculaires. À partir d’éléments simples, l’artiste propose une mise en scène et une mise en lumière d’une atmosphère poétique.
« Pendant le temps de présence de cette expo, j’ai choisi de convier d’autres artistes à partager ce moment, a indiqué Guy GABON. Si, dans mon travail, il y a cette dimension transdisciplinaire, je travaille aussi en collaboration avec d’autres artistes dans d’autres disciplines. »

Danse et littérature au milieu des installations

Présentée depuis la mi-décembre, au Musarth, l’exposition temporaire (Re)couture de Guy GABON est en effet ponctuée de rendez-vous. Ainsi, samedi 10 février, une performance a été présentée par les élèves de l’option danse du lycée Carnot, encadrés par les chorégraphes Myriam SOULANGES et Anne MEYER. Ils ont évolué au milieu des installations de Guy GABON. Leur donnant vie, parfois, et suscitant l’émotion des visiteurs présents.
Cette performance a été suivie d’une rencontre mêlant art et littérature, en hommage à la romancière Simone SCHWARZ-BART. Animée par Laure TARER, autrice et conceptrice d’émissions littéraires, cet hommage a pris la forme d’un dialogue entre deux générations, celle de Simone SCHWARZ-BART et celle de Guy GABON, partageant un imaginaire commun.

Au sujet de Guy GABON

Artiste d’arts visuels, cinéaste, éco designer, fondatrice de la Ressourcerie des arts, une association qui relie art, écologie et société, Guy GABON intervient régulièrement en établissements scolaires, écoles d’art, universités, centres de formation professionnelle, établissements de santé ou prison.
Elle développe une pratique pluri et transdisciplinaire alliant l’installation, la vidéo, la performance, le land art. Guy GABON crée des œuvres polymorphes qui questionnent et alertent sur les déséquilibres, inégalités, disparités, discriminations qu’engendrent notre société post coloniale. Elle aime intervenir dans l’espace public pour redonner à l’Humain une place centrale dans l’œuvre et démocratiser la relation à l’art.

Son travail se nourrit de l’histoire et de collaborations artistiques avec le spectacle vivant, l’architecture, la photographie, la sociologie et l’anthropologie.

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